Maintenant deux semaines que je suis revenue de l'hôpital et que je reprends ma place au sein de l'Université, au sein de la fraternité Delta. Ceux que je considère comme des membres de ma famille m'ont d'ailleurs très bien accueilli ce qui m'as un peu surpris puisque d'habitude, nous ne sommes pas ce genre de personnes là. Ceux qui disent bonjour, qui font les gentils mais apparemment, je compte beaucoup pour eux et ils étaient content de me revoir. Je n'ai pas revu Tyler depuis qu'il m'as chanter cette chanson à l'hôpital. Je sais que le revoir va créer un certain malaise et je ne sais pas si je suis prête à lui expliquer ce que je lui ai dit avant de prendre le volant de ma voiture. Enfin bref, je n'aime mieux pas y penser puisque de toute façon, je sais que sur le moment je vais bloquer et ce même si je prévois d'avance ce que je vais dire. Je déteste avoir à faire face aux choses que j'ai dit et que je n'aurais pas nécessairement dû dire... Je suis présentement à l'Université et je marche vers les terrasses de l'Université. Je regarde l'écran de mon téléphone portable et ne regarde donc pas devant moi. Je marche doucement avec mon sac et mes livres. Je vais peut-être aller lire un peu un livre que j'aime bien avant mon prochain cours. Aucun de mes amis ne sont présent en ce moment, je ne peux donc rien faire d'autre que de m'installer tranquillement sur la terrasse. J'espère qu'il y aura de la place pour s'asseoir.

Alors que je regardais toujours mon téléphone cellulaire, il vibra pour me dire que j'avais reçu un message texte. Je vis tout de suite afficher le nom de Tyler sur mon téléphone et ouvra le message pour regarder ce qu'il voulait bien me dire. Il me disais de regarder à ma gauche ce que je fis. Je releva les yeux de mon téléphone et regarda vers ma gauche comme il me l'avait demander. Je le voyais tout de suite, il souriait. Son sourire qui m'avait toujours fait fondre comme du chocolat au soleil. Je n'osais pas trop m'approcher de lui puisqu'il était avec des amis mais dès que je le vis sourire, je souriai à mon tour et sans vraiment m'en rendre compte, je commençais à avancer vers lui. Arrivée devant lui, je plongea mon regard dans le sien et repoussa une mèche de mes cheveux qui était dans mon visage.

ALEXIE : Salut Tyler. Comment tu vas depuis.. la St-Valentin?

J'évitais de parler de mon accident pour l'instant puisque je ne voulais pas qu'il se souvienne de ce que je lui avais dit avant l'accident et que je savais très bien qu'il y aurait un malaise.

Nous marchions tous les deux depuis quelques minutes déjà. Je lui avais demander comment il allait et il m'avait répondu qu'il allait bien puis m'avais retourner la question. À vrai dire je ne savais pas trop si j'allais bien. Depuis deux semaines je faisait comme si tout allait bien, je disais à tout le monde que j'allais mieux même mais à vrai dire, est-ce que c'était vraiment le cas ou si je faisait simplement comme si tout allait bien alors que rien n'allais? Je ne sais pas. Tout ce que je savais vraiment c'est que ma vie sans Tyler ne voulait rien dire et maintenant que je le voyais, tout semblait mieux aller dans ma vie. Par contre, j'avais toujours cette impression qu'il y avait un malaise entre nous et ça me dérangeait vraiment.

ALEXIE : Je vais bien. En tout cas, je vais mieux que la dernière fois qu'on s'est vus.

Car il faut le dire, je n'étais pas dans mon meilleur état cette journée-là à l'hôpital. J'écoutais attentivement Tyler. Ce qu'il me disait me touchais beaucoup. Je ne savais pas trop quoi répondre mais je savais que je voulais lui dire que moi sans lui, ça ne serais pas pareil..

ALEXIE : J'ai beaucoup penser à toi aussi si ce n'est pas tout le temps. Il n'y avais pas une fois dans la journée où ton nom ne me venait pas en tête ... Je ne sais pas ce que je ferais sans toi non plus Tyler, moi sans toi ce n'est pas la même chose..

ALEXIE : Oui je m'en souviens, j'étais tellement la plus mauvaise des meilleures amies.

Je rigole alors qu'il me rappelle notre enfance. Oui je me trouve bien méchante maintenant que j'y pense mais après tout, tous les enfants font des erreurs et moi la mienne c'était de lancer du sable dans les yeux de mon meilleur ami. Et quand j'y pense, Tyler n'as jamais mérité que je lui lance du sable dans les yeux. Il a toujours été super gentil avec moi et il le sera toujours. Je le regardais moi aussi dans les yeux puis posa ma main sur mon front. J'avais un peu honte de ce que j'avais fait dans le passé mais j'étais une petite fille, je ne savais pas que c'était mal de lancer du sable dans les yeux de quelqu'un.

ALEXIE : Tu te rappelles de notre entrée en deuxième année quand on s'est embrassés pour faire comme les grands?

Je ris mais au fond de moi, j'aimerais bien qu'aujourd'hui on le fasse. Et un vrai baiser. Pas un baiser d'enfants..

Je me souvenais parfaitement du fait que Tyler ai dit à ses potes que j'étais sa copine même si ce n'étais pas vrai. Avec le temps, je m'étais dit que tout cela aurait dû être vrai finalement mais rien ne l'était. Nous étions les meilleurs amis du monde mais il n'y avais rien de plus entre nous et ça m'emmerdait.. Tyler me rappelle alors un souvenir de nous vers l'adolescence lorsqu'un mec m'avait draguer et que je lui avais clairement fait comprendre que je n'était pas intéressé. Bêtement, il avait continuer et avait même tenter de m'embrasser. Tyler était arrivé et l'avais frapper vraiment fort. Je l'avais remercier et j'étais rester dans ses bras vraiment très longtemps cette journée-là.

ALEXIE : Oui je me souviens. Je t'avais remercier de nombreuses fois pour ça. Ce mec était vraiment un gros con.

Je regardais Tyler et je souriais. Son visage me donnait le goût de sourire, son sourire à lui aussi d'ailleurs. Je l'aimais vraiment et il le savait mais peut-être voulait-il ne plus s'en souvenir. Puis il me dit qu'il avait essayer de me dire qu'il m'aimait à l'hôpital. C'était probablement après m'avoir chanter cette magnifique chanson. Moi qui n'était pas certaine de ses sentiments, j'étais vraiment certaine là. Je m'approche donc de son visage, de ses lèvres et je pose les miennes sur les siennes. Ça fait tellement longtemps que j'attends ce moment. Je veux en profiter à fond.